lundi 21 octobre 2013

Le jeu porno le plus malsain de tous les temps


 « Custer m’écœure complètement. C'est l'exemple le plus accompli de petit tyran que j'ai jamais vu.» Capitaine Barnitz, officier américain.


Avant 1983, chacun pouvait créer un jeu vidéo à condition d'avoir acquis un minimum de connaissance en programmation. Aucune limite n'était imposée, si ce n'est l'imagination du développeur. A cette époque, personne n'avait le droit de regard sur une création vidéoludique. Un doux rêve enchanteur, hein? Vous ne croyez pas si mal dire. Ce système aurait pu fonctionner si le monde était exclusivement peuplé d'artistes créatifs. Dommage, nous vivons dans un monde où l'être humain kiffe le pognon et le cul. (comment ça je caricature ?)




quelle magnifique jaquette...







LE REVERS DE LA MÉDAILLE

Vous avez peut être déjà joué à un clone de Pacman ou de Space invaders ? Il s'agit d'une des conséquences de cette liberté offerte aux développeurs. Si un jeu sort du lot et rapporte un max de pognon, il sera immédiatement plagié. Aucune loi ne l'interdit.

Heureusement pour nous, on se souviendra des bons jeux, mais à l'époque, c'était comme cacher quelques perles au milieu d'une montagne de merde. Et au sommet de cette montagne trône Custer's Revenge, l'un des jeux les plus honteux de l'histoire, si l'on en croit le site Gamespy. Ici pas de plagiat en vue,  le studio Mystique a décidé d'innover en proposant un jeu à caractère pornographique (et franchement malsain) sur Atari 2600. Custer's Revenge à dépassé les limites du raisonnable. Je vais donc vous présenter l'empereur des cacas, avec son regard pervers et son rire narquois, pour moi l'un des responsables de la crise du jeu vidéo de 1983, ou en tout cas son digne représentant. 

Vous jouez le Général George Armstrong Custer, personnage historique connu pour avoir décimé des centaines d'indiens durant de nombreuses batailles (Ouais, ça plante le décor, hein?). Ce personnage fût tué lors de la guerre de Big Horn en 1876. Vous incarnez donc Custer, revenu à la vie, prêt à se venger et à oublier cette défaite.




Le Général Custer, prêt à en découdre avec les peaux rouges. Parce qu'il faut pas déconner, quand même.




INDIEN VAUT MIEUX QUE DEUX TU L'AURAS


Tout d'abord, Custer est à poil (enfin presque, il porte un chapeau et des bottes), le phallus bien en avant. Le but du jeu est de parcourir des écrans tout en évitant des pluies de flèches qui lui tombent sur le coin de la tronche. Mais pourquoi est-il à poil, me direz-vous ? Eh bien au bord de l'écran se trouve une jeune indienne, nue elle aussi, attachée à un poteau. Oui, pour marquer des points, vous devrez violer cette nana. En plus d'être d'une incroyable violence, ce jeu est raciste au possible. Évidemment, le tout est présenté avec humour, histoire de faire passer la pilule en douceur. Voyez par vous-même :





En 1984, Nintendo prit une initiative qui allait changer l'histoire du jeu vidéo. Ne voulant plus voir des clones de Pacman et consorts ainsi que des jeux du type "Cluster's Revenge" dans le paysage vidéoludique, il décida d'imposer un contrôle sur la sortie des jeux de sa nouvelle console, la NES. Un cachet "Nintendo" est alors apposé sur chacune des cartouches relevant de leur bénédiction (si, si, vérifiez !) Nintendo sauvera alors l'industrie du jeu vidéo et la sortira de la crise.
De plus, pour éviter les développeurs qui chercheraient à détourner le problème, chaque jeu est pourvu d'une condition technique. Le jeu ne peut démarrer si le logo "Nintendo" n'apparaît pas au préalable. Sega et Microsoft, par exemple, vont se calquer sur Nintendo et reproduiront la même démarche. Voilà pourquoi, quand vous démarrez votre console, le logo de la machine que vous utilisez s'affiche avant de lancer le jeu.. C'est fou.



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